Il n’est plus question aujourd’hui de parler longuement des aléas et des fléaux qui menacent au quotidien la planète entre réchauffement, rareté de l’eau, pollution accrue, dérèglement biologique de la faune et de la flore. Nous avons dépassé cette étape, c’est devenu un fait et le diagnostic est de plus en plus sérieux et dangereux.
Les pays les plus riches sont ceux qui polluent le plus et sont, par obligation, les premiers concernés pour financer les actions et les initiatives de sauvetage de la planète et de la recherche de solutions efficaces pour les problèmes écologiques. Et nous, en tant que pays en voie de développement et en manque de moyens, sommes obligés de nous aligner au défi vert urgent que le monde entier évoque. Nous avons un tas de fléaux quotidiens entre pollution accrue, ordures ménagères partout, déboisement, utilisation accrue des produits chimiques, disparition des espaces verts au profit de centres industriels anarchiques… Et le citoyen dans tout cela ? Malheureusement, on est aux abonnés absents. L’urgence économique et les problèmes socioéconomiques accaparent le débat et relèguent la question écologique au dernier plan.
Et pourtant, on vit dans un pays pas très propre, qui devrait être vert, mais qui ne l’est pas. Le dire et sensibiliser les citoyens suffit-il ? Pas vraiment. nous avons besoin de programmes urgents pour atténuer les effets de la pollution et des dérèglements qu’on endure. Nous avons besoin de mesures coercitives et légales contre les «oppresseurs» de la nature et de l’urbanisme.
Il faudra bien avouer que l’écologie et la préservation de notre nature ne font pas partie de nos valeurs culturelles. Au contraire, au nom de la création de richesse économique, l’Etat ferme les yeux sur les «massacres» commis ici et là. Les conséquences, on les paye dans notre quotidien et bien-être. Toute l’humanité, qui doit avoir honte de ses agissements, pense comment faire pour sauver les meubles. Et certains dommages tels que le réchauffement sont hélas irréparables.